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Freddie Mercury Forever

Freddie Mercury et Queen Fan club France et Région Bourgogne

Album The Works

The Works (album de Queen)

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The Works
11 è Album de Queen
Sortie
Enregistré août 1983 – janvier 1984
Record Plant Studios, Los Angeles
 
Studios Musicland, Munich
Durée 37:28
Genre rock
Producteur Queen, Reinhold Mack
Label EMI (monde entier sauf l'Amérique du Nord)
 
Capitol Records (Amérique du Nord)

Albums de Queen

Singles

  1. Radio Ga Ga
    Sortie : 
  2. I Want to Break Free
    Sortie : 
  3. It's a Hard Life
    Sortie : 
  4. Hammer to Fall
    Sortie : 

The Works est le onzième album studio du groupe de rock Queen, sorti le . Coproduit par Queen et Reinhold Mack, il est enregistré sur une période de cinq mois, entre les Record Plant Studios de Los Angeles et les studios Musicland de Munich, dans une ambiance tendue.

 Par ailleurs, plusieurs textes de l'album ont une portée sociale ou politique peu courante chez le groupe. Chacun des membres du groupe écrit l'un des quatre singles qui sont extraits de l'album. Radio Ga Ga et I Want to Break Free, signés respectivement par Roger Taylor et John Deacon, sont ceux qui connaissent le plus grand succès.

2 tubes Radio Gaga,  Hammer To Fall feront parti de l'album et joué lors du Live Aid du 13 juillet 1985

L'album est bien accueilli par la critique tout en étant un succès commercial en Europe mais il ne trouve pas son public aux États-Unis, principalement à cause du manque de promotion dans ce pays. Queen décide de ne pas faire de tournée en Amérique du Nord. Le groupe part jouer quelques concerts en Afrique du Sud, ce qui provoque une importante controverse. 

Les quatre membres de Queen se retrouvent en août 1983 aux Record Plant Studios de Los Angeles pour enregistrer la musique de L'Hôtel New Hampshire. Freddie Mercury profite de ce séjour à Los Angeles pour collaborer pendant une journée sur des projets de chansons avec Michael Jackson.

De retour aux studios Musicland de Munich, où Queen a enregistré l'essentiel de ses productions depuis l'album The Game (1980), le groupe reprend le travail, et ses membres, comme pour leurs albums précédents, passent beaucoup de temps à faire la fête, Brian May confiant plus tard que ses souvenirs de cette période sont perdus « dans des brumes de vodka ». C'est à l'occasion de l'une de ces soirées festives que Freddie Mercury rencontre l'actrice Barbara Valentin ». Ces divertissements parfois excessifs sont aussi un moyen de relâcher la pression, car le groupe se querelle beaucoup pendant ces sessions d'enregistrement, le coproducteur de l'album Reinhold Mack s'employant souvent à jouer les diplomates pour aplanir les dissensions artistiques.

John Deacon part même à Bali à l'improviste pour décompresser quelques jours, en laissant seulement un mot sur sa basse d'après Brian May

Titres
Face A
No Titre Auteur Durée
1. Radio Ga Ga Roger Taylor 5:48
2. Tear It Up Brian May 3:26
3. It's a Hard Life Freddie Mercury 4:09
4. Man on the Prowl Freddie Mercury 3:27
Face B
No Titre Auteur Durée
5. Machines (or 'Back to Humans') Brian May, Roger Taylor 5:10
6. I Want to Break Free John Deacon 3:20
7. Keep Passing the Open Windows Freddie Mercury 5:23
8. Hammer to Fall Brian May 4:28
9. Is This the World We Created...? Freddie Mercury, Brian May 2:17

Enregistrement

D'après Freddie Mercury, les premiers morceaux écrits par Roger Taylor pour l'album ne sont pas jugés assez bons, ce qui pousse le batteur à travailler sur une nouvelle chanson, Radio Ga Ga. Roger Taylor la compose à l'aide d'un synthétiseur et de boîtes à rythmes, d'abord avec Brian May, puis seul.  Freddie Mercury, qui repère immédiatement un fort potentiel d'accroche dans Radio Ga Ga, la retravaille légèrement par la suite avec la bénédiction du batteur.

Brian May compose aussi des chansons dans un style hard rock, comme Hammer to Fall et Tear It Up, se servant pour cette dernière d'un riff de guitare qu'il a créé pour une version de Fat Bottomed Girls jouée en concert lors de la précédente tournée.

Les membres du groupe décident alors de continuer en Europe l'enregistrement de l'album après huit semaines passées en Californie. Brian May se montre particulièrement satisfait de la ballade écrite par Freddie Mercury It's a Hard Life, collaborant étroitement avec lui pour que le chanteur puisse tirer le meilleur de cette composition et affirmant plus tard qu'il s'agit de « l'une des plus belles chansons que Freddie a écrite 

Un musicien extérieur au groupe est crédité pour sa participation à un album de Queen : Fred Mandel joue du piano et du synthétiseur sur Radio Ga Ga, Man on the Prowl, I Want to Break Free et Hammer to Fall.

Roger Taylor écrit Radio Ga Ga après avoir regardé assidûment MTV et s'être rendu compte à quel point la chaîne fait passer l'image des artistes avant leur musique. Il y aborde l'importance passée de la radio, avant que celle-ci soit progressivement évincée par la télévision, et dénonce « la tyrannie du clip ». Dans la lignée du thème principal de l'album, la chanson est une incursion vers un son « rétro-futuriste à la Kraftwerk ». Le synthétiseur y occupe une place prépondérante alors que la guitare ne se fait vraiment entendre que vers la fin de la chanson.

Ses deux contributions sont le final au piano de Man on the Prowl et surtout le solo de synthétiseur sur I Want to Break Free. Ce solo doit être à l'origine joué par Brian May à la guitare électrique, mais Mandel l'enregistre en l'absence du groupe sur une suggestion de Reinhold Mack. Séduit par le résultat, John Deacon insiste pour le conserver au grand dépit du guitariste.

 L'enregistrement de l'album se termine début .

La ballade Is This the World We Created...?, écrite au dernier moment par Brian May et Freddie Mercury,

Sortie et promotion

En décembre 1983, le groupe choisit de sortir Radio Ga Ga comme premier single de l'album et tourne un clip inspiré par le film Metropolis de Fritz Lang. De façon ironique, ce clip d'une chanson qui critique l'importance qu'a pris l'aspect visuel dans la musique demeure l'un des plus emblématiques de Queen.

Le single, qui précède la parution de l'album, sort le 23 janvier 1984 et atteint la première place des classements musicaux dans dix-neuf pays, et de la 2e au Royaume-Uni, ce qui en fait le premier tube écrit par Roger Taylor. Il ne parvient cependant qu'à se hisser à la 16e place aux États-Unis.

L'album sort le 27 février en Europe et le lendemain en Amérique du Nord. Il atteint la 2e place du classement au Royaume-Uni mais seulement la 23e aux États-Unis. Il se classe par ailleurs premier aux Pays-Bas, deuxième en Autriche et en Norvège, et troisième en Allemagne de l'Ouest, en Suède et en Suisse.

Boycott des Etats Unis

I Want to Break Free, publié le 2 avril 1984, est également un succès dans le monde entier, se classant 3e au Royaume-Uni, sauf, encore une fois, aux États-Unis où il ne dépasse pas la 45e place. Le clip de cette chanson, qui est en partie une parodie du soap opera Coronation Street avec les quatre membres de Queen apparaissant déguisés en femmes, est lui aussi l'un des plus marquants de la carrière du groupe.

L'échec de l'album et de ses singles aux États-Unis peut s'expliquer par des raisons de manque de visibilité dans ce pays. En effet, Radio Ga Ga est boycotté par de nombreuses radios indépendantes, qui sont en conflit avec Capitol, alors que le clip de I Want to Break Free est interdit d'antenne sur MTV et d'autres chaînes américaines car il choque l'Amérique conservatrice. Le groupe refuse de tourner un autre clip pour satisfaire ces chaînes et boude la presse américaine en refusant d'organiser des interviews.

Accueil critique
The Works
Compilation des critiques
Périodique Note
AllMusic 3/5 étoiles
Chicago Tribune 2/4 étoiles
Classic Rock Favorable
Encyclopedia of Popular Music 4/5 étoiles
Hard Rock Magazine Favorable
People Favorable
Record Mirror Favorable
Rolling Stone 3/5 étoiles
Sounds 3/5 étoiles
Sputnikmusic 2.5/5 étoiles

À l'époque de la sortie de l'album, Parke Puterbaugh, de Rolling Stone, estime qu'en dehors du trop pompeux Radio Ga Ga, le reste de l'album « n'est pas si mal » car, malgré des textes peu originaux, la musique est variée et sans effets excessifs, des morceaux comme Tear It Up, Hammer to Fall, décrits tous deux comme « un festin royal de hard rock sans cet arrière-goût métallique », Keep Passing the Open Windows, Man on the Prowl et Is This the World We Created…? se révélant pour lui particulièrement satisfaisants.

Le magazine Record Mirror compare l'album à un « nouveau joyau de la couronne », mettant en avant l'opposition de styles entre les chansons, comme « le très énergique » Tear It Up succédant à « l'agréable mais exigeant » Radio Ga Ga.

Pour Sandy Robertson, de Sounds, le groupe « a joué la sécurité » en reprenant les formules qui ont fait son succès dans cet album dont les morceaux les plus marquants sont « l'astucieux » Radio Ga Ga et « l'excellent » Hammer to Fall. Le magazine People estime que « la douceur de la voix de Freddie Mercury offre un séduisant contraste avec le style cinglant du groupe » et que l'album contient bon nombre de chansons accrocheuses pour tous les goûts, notamment I Want to Break Free qui impressionne par la solidité de sa production et son solo de synthétiseur « étrangement incisif ». Le New Musical Express s'en prend particulièrement à Radio Ga Ga, coupable selon le magazine d'un « manque de substance, d'intention, de cohésion et d'âme ».

Tournée The Works Tour

Le groupe organise une tournée de vingt-trois dates de concerts en Europe qui commence le 24 août 1984 au Forest National de Bruxelles, passe ensuite par l'Irlande, l'Angleterre (dont quatre concerts à la Wembley Arena du 4 au 8 septembre), l'Allemagne, l'Italie, la France (le 18 septembre au Palais omnisports de Paris-Bercy) et les Pays-Bas, et se termine le 30 septembre à la Stadthalle de Vienne.

Spike Edney tient la place de claviériste pour cette tournée, remplaçant le musicien des sessions d'enregistrement Fred Mandel qui s'est entretemps engagé pour une tournée avec Elton John. Le décor de scène s'inspire du design du film Metropolis, avec notamment « deux énormes rouages » actionnés manuellement à l'arrière-plan.

À Milan, le groupe joue les 14 et 15 septembre ses deux premiers concerts en Italie. Le 22 septembre, à Hanovre, le concert est écourté car Freddie Mercury chute, sans pouvoir se relever, après le réveil d'une douleur aux ligaments du genou, qui date d'un coup reçu lors d'une bagarre dans un bar munichois.

Freddie Mercury doit porter un plâtre au genou pour toute la fin de la tournée européenne. L'étape suivante de la tournée est Sun City, en Afrique du Sud, ce qui donne lieu à la « plus grande controverse » de la carrière du groupe car ce pays est boycotté par l'ONU en raison de son régime politique qui pratique l'apartheid.

 Le magazine musical New Musical Express, qui entretient une longue inimitié avec le groupe, tire notamment sur lui à boulets rouges en comparant ses quatre membres à des « fascistes ». Queen joue neuf concerts à Sun City du 5 au 20 octobre 1984.

Lors de la troisième représentation, Freddie Mercury est atteint de sérieux problèmes de voix qui écourtent le concert et provoquent l'annulation des deux spectacles suivants. Brian May profite de ce repos forcé pour assister à un festival organisé par des musiciens noirs à Soweto.

Retour en Europe, Brian May doit défendre la cause du groupe devant le syndicat des musiciens britanniques. Il leur explique que le groupe a eu l'occasion de s'exprimer contre l'apartheid devant la presse sud-africaine et a établi des liens avec des musiciens locaux. Ses arguments sont entendus mais le groupe doit néanmoins payer une amende. Refroidi par l'accueil réservé à l'album et ses singles aux États-Unis, le groupe, et Freddie Mercury en particulier, refuse de faire une tournée en Amérique du Nord dans des salles plus petites que celles auxquelles il est désormais habitué.

Un projet de tournée en Amérique du Sud échoue quant à lui au dernier moment en raison de la faillite de la société des organisateurs locaux. En janvier 1985, le groupe donne néanmoins deux concerts à Rio de Janeiro lors du festival Rock in Rio devant plus de 250 000 spectateurs à chaque fois.

Un incident a lieu lors du premier concert quand, au moment du rappel, Freddie Mercury interprète I Want to Break Free affublé de faux seins et d'une perruque comme il l'a fait lors de la tournée européenne.

Une partie de la foule réagit en le huant et quelques objets sont même jetés sur la scène, obligeant le chanteur à retirer prématurément ses accessoires. Ignorant sur le moment la raison de cette réaction, le groupe apprend par la suite que cette chanson est considérée en Amérique du Sud comme un hymne contre la dictature et que la chanter déguisé en femme a été vu comme une insulte.

En avril, Queen donne un concert en Nouvelle-Zélande et huit en Australie, puis cinq au Japon le mois suivant, terminant cette tournée mondiale le 13 mai 1985 à l'Osaka-jō Hall.

Tony Hadley et Freddie Mercury

Le 13 avril 1985, lors du concert au Mount Smart Stadium d'Auckland, Freddie Mercury arrive ivre sur scène, pour la seule fois de sa carrière, après s'être saoulé avec Tony Hadley.

Queen prévoit ensuite de faire une nouvelle longue pause, Roger Taylor affirmant par la suite qu'il pensait que le groupe « ne tournerait plus pendant cinq ans, si on tournait à nouveau un jour », mais l'invitation qui leur est faite par Bob Geldof de participer au Live Aid à Wembley contre la faim en Afrique en décide autrement.

Thèmes et composition

Afin de rendre l'album plus accessible, Queen simplifie son instrumentation par rapport à ses albums précédents. Revenant « vers un rock pur, simple et épuré.

Titre et pochette

Le titre The Works (« Les Travaux ») correspond à une expression pouvant être traduite en français par « La Totale ». À l'époque de la sortie de l'album, Brian May déclare d'ailleurs : « Cet album s'appelle ainsi parce qu'on y fait vraiment la totale. On y trouve toutes nos marques de fabrique aussi bien au niveau de la production que des arrangements et des harmonies »

Le titre est  aussi inspiré par le nom d'un bar gay de New York. La photographie de la pochette de l'abum, est le travail de George Hurrell, qui a fait l'essentiel de sa carrière pendant l'âge d'or du cinéma hollywoodien dans les années 1930 et 1940, une période qui fascine Freddie Mercury. 

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