17 Juin 2022
Highlander : sortie en 1986 dans les salles de cinéma. Musique originale composée par Michael Kamen, Queen. Michael Kamen signe la musique du film fantastique britannique de Russell Mulcahy, avec des chansons du groupe Queen.
A Kind Of Magic - Queen
One Year Of Love - Queen
Who Wants To Live Forever - Queen
Hammer To Fall - Queen
Princes of the Universe - Queen
Gimme the Prize (Kurgan's Theme) - Queen
A Dozen Red Roses for my Darling - Queen
New York, New York - Queen
Avec Christophe Lambert, Sean Connery, Roxanne Hart, Clancy Brown, Beatie Edney et Alan North
Film américain, britannique
Genre: action, fantastique
Durée: 1H55
Distribué par Artistes Auteurs Associés
Princes Of The Universe
Princes De L'univers
Here we are, born to be kings. ,
Nous voilà, nés pour être rois,
We're the princes of the universe,
Nous sommes les princes de l'univers,
Here we belong, fighting to survive,
C'est notre place, combattant pour survivre,
In a world with the darkest powers.
Dans un monde avec les pouvoirs les plus obscurs,
And here we are, we're the princes of the universe,
Et nous voilà, nous sommes les princes de l'univers,
Here we belong, fighting for survival,
C'est notre place, combattant pour la survie,
We've come to be the rulers of your world.
Nous sommes venus pour être les maîtres de votre monde,
I am immortal, I have inside me blood of kings,
Je suis immortel, j'ai en moi le sang des rois,
I have no rival, no man can be my equal,
Je n'ai pas de rival, aucun homme ne peut-être mon égal,
Take me to the future of your world.
Amène-moi vers le futur de ton monde.
(Chorus:)
Born to be kings, princes of the universe,
Nés pour être rois, princes de l'univers,
Fighting and free, got your world in my hand,
Combattant et libres, nous avons le monde au creux de nos mains,
I'm here for your love and I'll make my stand,
Je suis là pour ton amour et je m'affirmerai,
We were born to be princes of the universe.
Nous étions nés pour être princes de l'univers.
No man could understand, my power is in my own hand,
Aucun homme ne peut comprendre, mon pouvoir est entre mes mains,
Ooh, ooh, ooh, ooh, people talk about you,
Ooh, ooh, ooh, ooh, les gens parlent de toi,
People say you've had your day.
Les gens disent que ton heure a déjà sonné.
I'm a man that will go far,
Je suis un homme qui ira loin,
Fly the moon and reach for the stars,
Survolant la lune et atteignant les étoiles,
With my sword and head held high,
Avec mon épée et la tête tenue haute,
Got to pass the test first time, yeah.
J'ai à réussir le test du premier coup, oui,
I know that people talk about me I hear it every day,
Je sais que les gens parlent de moi, je l'entends tous les jours,
But I can prove you're wrong cause I'm right first time. ,
Mais je peux prouver que vous avez tort car j'ai raison du premier coup
Yeah, yeah, alright, watch this man fly,
Oui, oui, ça va, regarde cette homme voler,
Bring on the girls.
Amène les filles.
Here we are, born to be kings,
Nous voilà, nés pour être rois,
We're the princes of the universe,
Nous sommes les princes de l'univers,
Here we belong
Voilà notre place
(Chorus)
Highlander : Christophe Lambert se souvient de sa rencontre avec Freddie Mercury et le groupe Queen
Christophe Lambert est revenu pour nous sur sa collaboration avec Freddie Mercury lors du tournage du film "Highlander", dont Queen a signé l’emblématique bande-originale.
Who Wants to Live Forever, A King of Magic, Princes of the Universe… Plus que de simples chansons de Queen, ces tubes ont formé la bande-originale du film Highlander.
Présent à la convention monégasque MAGIC ce week-end, son interprète principal Christophe Lambert s’est ainsi souvenu de sa première rencontre avec le groupe de rock et son emblématique chanteur, Freddie Mercury. "Ça s’est mal passé, car j’avais cinq heures de retard au rendez-vous à cause notamment d’un retard d’avion.
J’étais contrarié, mais au final ce n’était pas grave, puisque le groupe a eu quinze heures de retard !" Un souci de ponctualité, qui n’aura eu fort heureusement aucune incidence sur la suite des événements, bien au contraire.
"A l’origine, Queen ne devait signer que la chanson d’ouverture du film, Princes of the Universe, nous explique Christophe Lambert. Mais ils ont tellement aimé le film qu’ils ont décidé de faire toute la B.O. Ils ont tout écrit et enregistré en quatre semaines. Et d’ailleurs, on peut entendre Who Wants to Live Forever dans Bohemian Rhapsody, au moment où Freddie Mercury apprend qu’il a le sida."
Parce qu’il a côtoyé le groupe intimement, nous avons ensuite demandé à Christophe Lambert ce qu’il avait pensé du film Bohemian Rhapsody, consacré à la vie de Freddie Mercury. "J’ai adoré le film, les interprètes sont incroyables ! Je dirais que le film est fidèle à 70 % à l’histoire de Freddie, car nous ne pouvons pas tout montrer ni tout raconter. J’ai le souvenir d’un homme très extraverti, mais surtout de très exigeant !"
One Vision ouvre l'album avec une intro étrange empreinte de nappes de synthés et de voix distordues créant une atmosphère mystérieuse avant d'ouvrir sur un riff acéré de Brian May. La chanson est signée par la totalité du groupe car il s'agissait à l'origine d'un morceau de Roger Taylor inspiré par Martin Luther King (les paroles conservent encore un peu de l'influence du pasteur à travers son "I had a dream") mais les autres membres ont tous apporté leur influence ce qui fait qu'il ne reste pas grand chose du morceau d'origine.
Roger Taylor ironisera sur le fait que "ce pourri de Freddie" a complètement modifié les paroles de la chanson. Il s'agit en tout cas d'un morceau pop-rock et qui ne dépareillerait pas aux côtés des Tear it Up ou Hammer to Fall de The Works. One Vision est dans cette cinergique continuité de morceaux enlevés, au rythme marqué et aux synthés bien apprivoisés, devenus à cette époque une marque de fabrique de Queen.
Les paroles modifiés par Freddie Mercury mettent en avant le pouvoir de la volonté, mais lors des séances d'enregistrement le chanteur n'aura de cesse de meubler le texte avec des énumérations absurdes apparemment issues d'un menu de restaurant chinois et de son imagination.(one prawn, one clam...one sex position) De cela il ne reste que la conclusion absurde, la chanson se terminant en effet sur la phrase "gimme, gimme, gimme FRIED CHICKEN !"
Le morceau sera utilisé dans le film Iron Eagle, un film d'avions de chasse pas très mémorables, cependant le fait qu'il soit employé dans un autre film ne gène en rien la cohésion de l'album dont il constitue une introduction solide.
A Kind of Magic donne son titre à l'album et c'est l'un des morceaux les plus connus du groupe. Roger Taylor en est l'auteur et comme souvent il s'agit donc d'un morceau à la rythmique très marquée, porté par des sonorités très synthétiques et quelques effets spéciaux...sauf que cette fois, ça fonctionne. Le morceau n'est pas exempt d'une certaine classe, très entraînant et possédant une atmosphère originale. Le titre est inspiré d'une réplique du film Highlander dont la chanson constitue, dans une version arrangée (appauvrie en fait), le générique de fin. A sa sortie, la chanson est soutenue par un clip mémorable dans lequel les membres du groupe apparaissent en clochards squattant un vieux théâtre qui, une fois changés en musiciens par un Freddie Mercury magicien, entament un mini-concert entourés par une bande de groupies en dessin-animé. L'esthétique est celle de la pochette de l'album où les membres sont caricaturés vêtus de costumes jaunes.
Freddie Mercury serait responsable d'une grande partie des arrangements étranges de ce morceau de Roger Taylor, il n'en reste pas moins que le batteur signe enfin ici un des morceaux clef du groupe, efficace à souhait et directement placé au rang des incontournables du groupe.
One Year of Love, chanson qui apparaît dans le film Highlander (dans le bar), est un morceau de John Deacon. Il s'agit d'un slow très conventionnel des années 80, qui n'oublie pas le traditionnel saxo de circonstance dés qu'il s'agissait de créer une atmosphère romantico-sensuelle à l'époque. Même si les paroles sont empreintes d'une certaine mélancolie, elles tombent quelque peu à plat et le morceau cumule les clichés de cette période.
John Deacon nous a habitué à une certaine naïveté mais cela a toujours été contrebalancé par un grand sens de l'efficacité, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Brian May est totalement absent ici, cédant sa place à des arrangements de cordes et le fameux saxophone. Freddie Mercury donne ce qu'il a mais ne relève pas une chanson très banale et facilement oubliable.
Pain is so Close to Pleasure porte de nouveau l'empreinte de John Deacon, cette fois secondé par Freddie Mercury qui co-signe le titre. C'est une chanson à l'ambiance soul, portée par des synthés clavencinants (oui madame, clavecinants !) et la voix d'un Freddie Mercury usant du falsetto comme il ne le fera d'ailleurs plus jamais désormais. Le morceau n'est encore une fois pas du tout de ceux qui restent dans les mémoires mais il a le mérite de bénéficier d'une atmosphère plutôt originale. Le ton est assez proche de celui de la Motown, pas celle des bons jours, adulée par John Deacon, et c'est, malgré son titre, un apport de fraîcheur au milieu de l'album.
Friends Will be Friends est encore une co-signature Mercury/Deacon, et cette chanson voit le retour de Freddie Mercury au genre de ballade universelle qu'il affectionnait dans les années 70. Ce type de chanson ne réapparaîtra plus vraiment dans la discographie du groupe et se rapproche de titres comme Play the Game ou surtout We Are the Champions dont elle est une copie maladroite. En effet, la chanson semble vouloir être un des hymnes qui ont fait le succès du groupe avec un message fédérateur, en réalité c'est un morceau peu inspiré, avec un solo un peu mollasson. La chanson n'est pas incluse au film ce qui est assez étonnant car elle a cette teinte années 80 qui sied assez aux productions de l'époque.
Who Wants to Live Forever est quant à elle totalement liée au film Highlander dont elle constitue quasiment le thème principal. Création de Brian May, la chanson évoque la douleur de la perte de ses proches, d'autant plus inexorable de par l'immortalité du personnage principal du film.
Durant le morceau, le groupe est rejoint par un orchestre symphonique et des choeurs, ce qui est une première pour le groupe qui a toujours apprécié ces ambiances sans jamais sauter le pas. Le thème empreint de tragédie gagne en ampleur à mesure que progresse le morceau pour lui donner toute la dimension épique qui convient à une (moyenne) grosse production.
Malgré ces ajouts extérieurs le style du groupe est préservé au sein d'une chanson qui se présente comme un duo entre Brian May et Freddie Mercury au chant. Alors oui, c'est un peu pompeux, le synthé en guise d'orgue, les violons, les choeurs, mais après tout c'est un peu ce à quoi Queen nous a habitués par le passé. Il manque cependant dans ce morceau un peu de second degré (en fait il n'y en a pas tellement) si présent dans les morceaux de la période A Night at the Opera, mais le groupe réalise ici une ambition qu'il n'avait fait qu'effleurer jusqu'ici. La basse de John Deacon est absente du morceau, le rôle étant tenu par une contrebasse. Au cours du film, le morceau sera repris à plusieurs reprises dont une version instrumentale qui n'a rien à envier aux productions habituelles pour ce genre de film.
Gimme the Prize (Kurgan's Theme) marque une rupture très nette après ce morceau. Très percussive (à tous les sens) cette chanson est une incursion heavy-metal destinée à accompagner le personnage du Kurgan dans Highlander qui est très très méchant il faut se l'avouer. On peut d'ailleurs entendre quelques unes de ses répliques au cours de la chanson qui s'ouvre sur un message d'information radiophonique tiré lui aussi du film. C'est une chanson très proche de Princes of the Universe dont elle partage la rythmique dominante. Appuyé par des effets sonores du film, la chanson nous offre un solo enlevé de Brian May qui semble plutôt bien s'identifier au thème.
Il est rare que Queen produise un morceau aussi agressif, surtout à cette période, et s'il tranche (ah ah ah !) avec le reste de l'album il n'en est pas moins entraînant et efficace. Freddie Mercury vocifère les paroles qui rappellent un peu celles de Seven Seas of Rhye avec un cabotinage non dissimulé. Cerise en plastique sur le gâteau, au milieu de l'explosion finale, on peut entendre notre bien aimé Christophe Lambert national déclamer un menaçant "Zere can bi onli wone !" du plus bel effet !
Don't Lose Your Head est un morceau de Roger Taylor, oui c'est un de ceux-là. Rythmique redondante, thème naïf et transposition ultra littérale du sujet du film, tout est là. A bien l'écouter elle est plutôt drôle si on passe au-delà de sa répétitivité pénible. Grâce à la voix de Freddie Mercury elle prend par moment un peu plus d'altitude, par exemple au moment du break "don't drink and drive my car..." qui rappelle un peu tout à la fois les morceaux de Roger Taylor sur The Works et le Love Kills de Freddie Mercury en solo pour Metropolis (on en a parlé dans l'article précédent vous suivez ou pas ?). Rien de très mémorable si ce n'est la voix menaçante de Roger Taylor peut-être enroué, qui répète à n'en plus finir le titre du morceau.
Princes of the Universe clôt cet album relativement bref avec un souffle épique rarement égalé. Il s'agit de l'autre morceau attitré du film dont il constitue le générique de début (et celui de la série, oui, oui celle-là) pour notre plus grande joie. La chanson possède une rythmique très appuyée proche de celle de We Will Rock You par exemple, du moins dans son introduction qui ferait trépigner de jubilation n'importe quel ado.
On a l'impression que la batterie de Roger Taylor (qui nous redonne d'ailleurs du choeur suraigu et fantomatique comme il aime tant -et nous aussi, allez-) fait 20m de haut tant elle est impressionnante de puissance. Les choeurs à trois voix font leur grand retour de la plus belle manière à de multiples reprises. La tension est palpable et l'énergie ne demande qu'à se déverser en un flot irrésistible. C'est exactement ce qui se produit une fois la première moitié de ce morceau à tiroirs achevée. Brian May nous offre un de ses tous meilleurs solos, échevelé et aérien, il n'a pas à rougir de la comparaison avec ses meilleures estocades des années 70.
On avait un peu perdu l'habitude de ce souffle épique qui portait parfois les morceaux de Queen, Princes of the Universe vient nous rafraîchir la mémoire. Le thème s'y prête bien et Freddie Mercury est au meilleur de sa forme lorsqu'il nous invective une nouvelle fois d'une manière qui peut rappeler Seven Seas of Rhye.
Queen a débuté avec des chansons empreintes d'une mythologie épique et onirique, il semble que sur cet album ces influence parviennent à refaire surface pour le plus grand bien des fans de la première heure. Dommage seulement que la chose n'ait pas été plus poussée sur le reste de l'album qui se montre globalement paresseux. A noter dans le clip la présence de Christophe Lambert qui se joint au groupe pour se battre gentiment sabre contre pied de micro.
Source : Critique (J'ai corrigé leurs fautes d'orthographe et séparé les résumés pour une meilleure lisibilité.) La réactrice de Freddie Mercury Forever